Petit dinosaure deviendra grand : Jonas Valanciunas apprend les rouages du jeu NBA

Le 15 oct. 2013 à 14:28 par Nathan

A 21 ans, Jonas Valanciunas est un des joueurs européens en lesquels on voit déjà un avenir radieux. Et, tout naturellement, les Raptors ont beaucoup d’espoir d’en faire intérieur qui pourra apporter de grandes choses à moyen et long terme. Mais, selon le coach de Toronto Dwayne Casey, le jeune lituanien a encore beaucoup de choses à  apprendre sur les subtilités du jeu à l’américaine.

Et c’est notamment en défense que la transition est la plus difficile. Ce n’est pas d’un point de vue physique, puisque c’est un beau bébé (2m11 et 113 kilos) ; ce n’est pas un problème mental,  puisqu’il est en pleine confiance après une médaille d’argent au dernier EuroBasket et une excellente Summer League. Non, c’est un problème technique, voilà tout. Et c’est coach Casey qui le dit :

” Il n’est pas très imposant, mais surtout, il n’a pas besoin de l’être. On ne veut pas le gonfler à bloc. Il va devenir plus fort physiquement naturellement, en prenant de l’âge (…) Il a encore du temps pour apprendre le jeu NBA, c’est-à-dire les petites nuances, le rythme, la vitesse…”

Et en ce moment, la leçon pour lui faire comprendre que le jeu NBA n’est pas analogue à celui qu’on pratique sur le Vieux Continent, c’est celle de la technique défensive du ‘Hibbert’, du nom de celui qui, dit-on, l’applique le mieux : Roy Hibbert (oui, on s’en doutait mais on précise quand même). Elle consiste à défendre les bras en l’air, à gêner les shooteurs plutôt qu’à chercher à défendre au corps, à travailler sur la verticale, et à rester mobile ; c’est-à-dire, finalement, ce que ne faisait pas beaucoup Valanciunas l’année dernière, qui s’est vu souvent pénalisé par les fautes et par les 3 secondes dans la raquette en phase défensive.

Et Dwayne Casey voit déjà la différence par rapport à l’an passé :

“Il est beaucoup plus confiant. Il sait où il doit aller, il sait ce qu’il doit faire. Il a gagné en charisme pendant la Summer League. S’il devient un de nos principaux scoreurs à l’intérieur, ça serait une super année pour lui. Et d’un point de vue défensif, s’il comprend les nuances et la vitesse du jeu NBA. On veut qu’il soit un gardien du cercle, et il doit l’être.”

Beaucoup d’attentes concernant le gamin donc. On ne doute pas qu’il puisse se faire définitivement un trou dans la rotation chez les Raptors, en particulier avec le départ d’Andrea Bargnani vers les Knicks. Ce n’est pas Aaron Gray ou Tyler Hansbrough qui vont nous faire mentir.

Source : NBA.com /Source photo : blog.raptors.com