Petite rancoeur : Brandon Knight revient sur son année noire à Detroit

Le 10 oct. 2013 à 19:23 par Leo

Immortalisé par DeAndre Jordan sur le poster-dunk le plus foudroyant de l’année écoulée, le meneur de jeu Brandon Knight espère retrouver de l’allant et un échantillon renouvelé de réussite dans sa nouvelle croisade avec les Bucks de Milwaukee. Valeur marchande dans le transfert qui a fait fuir Brandon Jennings aux Pistons, Knight s’est exprimé il y a quelques heures de cela sur l’année complexe qu’il a vécue où rien ne s’est passé comme prévu.

Tiraillé entre le poste 1 et 2 durant tout l’exercice 2012/2013, le jeune floridien de 21 ans a traversé un véritable cauchemar, comme piégé durant un an entier dans une usine barricadée d’un Michigan délabré, ambiance Freddy Krueger, avec Rodney Stuckey et Jason Maxiell en contre-maîtres impitoyables. Se demandant toujours quel était réellement son rôle, ce-dernier préfère balancer sur ses anciens partenaires pour justifier le manque d’impact de son ratio concernant les passes décisives (4 par rencontre, le plaçant à la 38ème position dans le classement général de la ligue), comme pour mieux se décharger, en réalité, d’un poids qui a trop longtemps été pesant pour ses jeunes épaules.

“Je ne veux viser personne en particulier”, affirme Brandon, avec un soupçon d’ironie mal placée. “Mais l’équipe qu’on avait… C’était une situation difficile. Quand vous avez des shooteurs, c’est facile d’avoir des passes décisives car ils vont mettre leurs tirs. Nous avions peut-être un shooteur comme ça (Kyle Singler). Et je n’avais pas à mes côtés de grands qui pouvaient se décaler et tirer. Le seul était Charlie Villanueva et il ne jouait pas beaucoup. Lorsqu’il jouait, il était avec les remplaçants alors je n’ai pu joué beaucoup de temps avec lui.”

“Dans la première partie de la saison, je jouais meneur; dans la seconde, je jouais 2. Alors bien sûr, mes passes ont chuté. Beaucoup de gens de l’extérieur ont vu ça… du moins ceux qui ne regardent que les statistiques. Mais une majorité d’entre eux ne le savait pas. J’ai commencé à 5,5 passes, j’ai été changé de positon, et elles sont tombées à 4. Je ne touchais le ballon que quelques fois.”

Dure dure la vie pour un “Calimero”… Faut dire qu’en revoyant le parcours effectué par Knight dans sa carrière professionnelle jusqu’alors, on est toujours pas prêt de sourire et de se réjouir de ses performances, aussi marquantes soient-elles. Espérons simplement que son changement de direction dans le Wisconsin cette année lui apportera un peu plus de reconnaissance et de réconfort, mais pour ça aussi, le sourire demeure forcé.

Allez, souvenirs souvenirs…

Source texte : Slamonline / Source image : Bleacherreport