B3sta love : Rajon Rondo et Brad Stevens devenus inséparables

Le 01 oct. 2013 à 01:51 par Benoît Carlier

À l’occasion du Media Day qui se tenait hier à Boston, Rajon Rondo s’est exprimé sur le type de relation qu’il entretient avec son nouveau coach, Brad Stevens. Loin d’être un simple amour de vacances, l’entente des deux hommes semble parfaite sur et en dehors du terrain. Une nouvelle qui doit ravir au plus haut point Danny Ainge, forcé d’opérer quelques restrictions budgétaires durant l’été et de se séparer d’une part importante de son effectif.

Rajon Rondo a expliqué avoir été impressionné lorsqu’il a rencontré son nouvel entraîneur à l’occasion du camp de Kentucky. Les deux hommes ont eu l’occasion de déjeuner ensemble et de fil en aiguille, sont devenus inséparables. SMS nocturnes, partage de leurs coups de cœur littéraires ou encore de leur dernière barre sur YouTube, Rondo et Stevens semblent s’entendre comme larrons en foire.

« Brad et moi sommes devenus meilleurs amis. Nous parlons tous les jours, nous rions beaucoup. Je vais l’aider et il va m’aider. Il a tout mon soutient, je lui ai dit dès le premier jour. Je suis à 100% derrière lui. Quelque soit ce qu’il fait ou ce qu’il veut changer, j’ai un esprit ouvert et je suis prêt à écouter. »

Un Rajon Rondo à l’eau de rose qui semble prêt à s’épanouir à Boston malgré un effectif décimé de ses stars durant le mercato estival. Mais un Rajon Rondo bavard surtout, probablement pour tenter d’esquiver une énième question sur le rétablissement de sa rupture des ligaments croisés contractée en janvier dernier. Silence radio donc, il faudra faire confiance aux récentes déclarations de Danny Ainge sur le sujet qui estimait à décembre le retour du lutin pour tanker épauler ses coéquipiers.

Pour clôturer son marathon médiatique, le numéro 9 des C’s s’est montré vide de toute émotion cette fois, lorsqu’il a été question des départs estivaux de Doc Rivers pour L.A. et de Kevin Garnett et Paul Pierce en direction de Brooklyn.

« Ce n’était pas difficile du tout. Je n’ai rien ressenti. En fait, je venais d’atterrir à Los Angeles le soir de la Draft. J’avais 45 messages sur mon téléphone et je pensais que c’était moi qui était tradé. Ce ne sont pas les premiers coéquipiers avec qui j’ai été proche et qui sont échangés (ndlr : Kendrick Perkins et Tony Allen). Ça fait partie du processus. C’est un nouveau départ pour nous, un nouveau coach et une nouvelle équipe. Je suis excité à propos de ce nouveau départ. »

Après cette interview atypique, le peuple bostonien reste surtout en attente de voir son protégé refouler le parquet du TD Garden pour confirmer la réelle connexion qui peut exister entre Rondo et son nouveau coach. Quelque chose nous dit quand même que l’attente risque encore d’être longue jusqu’à décembre…

Source : Boston Globe