James/Vogel :Que la guerre des mots commence !

Le 20 mai 2013 à 15:49 par Leo

A fleur de peau, Sa Majesté LeBron James n’a pas apprécié l’expression lancée par l’entraîneur des Indiana Pacers, Frank Vogel, à la suite de la brillante et solide victoire de ses joueurs lors du match 6 des demi-finales de conférence qui a propulsé Carmelo Anthony et ses comparses en vacances à Puerto Rico. Ce “juste une autre équipe” a immédiatement fait réagir un James froissé qui s’est empressé d’argumenter:

“Nous ne sommes pas juste une autre équipe” rétorque James aux oreilles sifflantes. “Je ne comprends pas ce qu’il raconte. Mais nous ne sommes pas une équipe quelconque. Ce n’est pas vrai. Il a dit que nous n’étions qu’une équipe de plus sur leur chemin. Nous sommes une grande équipe. Si nous ne sommes qu’une simple équipe, tu n’as pas besoin de te préparer. Tu dois t’entraîner pour nous jouer.”

Chose que Frank Vogel a voulu clarifier il y a peu afin d’éviter tout quiproquo d’avant-match:

“Désolé, monde du sport, l’expression “juste une autre équipe” n’est jamais sortie de ma bouche. Un grand respect pour LBJ (LeBron James) et les champions en titre. En route pour une belle série.”

Prudence imposée donc du côté d’Indianapolis, car on rappelle que l’an passé le même Frank Vogel avait été prié de débourser la modique somme de 15 000 dollars pour avoir insinué que “le Heat était la plus grande équipe simulatrice de la Ligue”, maîtrisant autant l’art du “flopping” que Marco Materazzi. Ainsi, l’hostile flamme semble se ravivée tout doucement (mais surement) entre les deux camps, cachant la partie immergée de l’iceberg, de cette série qui s’apparente à une revanche sous haute tension de la demi-finale de conférence de l’année précédente, où LeBron James et D-Wade avaient survolé à eux seuls les débats pendant l’absence de Chris Bosh, en reversant magistralement la série sur le score de 4-2.

Quoiqu’il arrive, cette série ne perd rien pour faire parler d’elle et de faire couler de l’encre rouge vive sur le bureau du patriarche David Stern, tant on s’attend, avec une impatience dissimulée, à une surenchère de fautes flagrantes, de commentaires croustillants balancés en conférence de presse et de trashtalking à outrance tout au long des différentes rencontres.

Source: espn.com