Tyson Chandler clashe ses coéquipiers, Melo à la rescousse ?

Le 13 mai 2013 à 20:32 par Bastien Fontanieu

Odeur de vacances à New York ? Après une nouvelle défaite face à des Pacers étouffants en défense, c’est Tyson Chandler qui a pris le micro pour évoquer toute sa frustration, notamment envers ses coéquipiers qui sembleraient ne pas faire le boulot en attaque.

Avec seulement 71 points marqués à un pourcentage critique ce Samedi, les Knicks ont touché le fond de la piscine et doivent retrouver leurs habitudes passées, marquées par un beau mouvement de ballon et des victoires collectives comme le rappelle le pivot de la Grosse Pomme.

“J’ai regardé les cassettes et on a pas assez regardé les joueurs démarqués. On doit tous vouloir faire la passe supplémentaire, des fois il est important de sacrifier un peu de soit pour le mieux de l’équipe. Donc quand on pénètre, on doit attirer la défense et ressortir la balle, on doit laisser le jeu dicter quelle attaque envisager au lieu de se reposer sur les individualités. Je ne dis pas que certains le font consciemment, je dis simplement qu’on a tendance à lâcher le plan de jeu par moments car on veut tout faire par nous-même mais cela ne marche pas ainsi. Seules les grandes équipes gagnent des matchs, il existe quelques très grands talents qui peuvent en gagner par eux-mêmes mais il y en a très peu.”

Chandler a fait dans la crêpe extra-large sur ce coup-ci : bien qu’il n’ait pas cité de nom en particulier, les yeux de la planète NBA se sont majoritairement tournés vers Carmelo Anthony et Gérard Smith, qui opèrent la plupart du temps en isolation. Du coup, le premier a préféré calmer le jeu face aux médias, en affirmant qu’il en parlerait avec son coéquipier pour être sûr que les deux sont sur la même longueur d’ondes. Le second était certainement en boîte à l’heure de ces déclarations.

“Je n’ai pas besoin d’en faire une affaire énorme, si c’est ce qu’il ressent ça tombe bien nous allons nous réunir et parler de tout ça. J’espère mieux comprendre ce qu’il a dit, et tenter de régler ce soucis entre nous en interne. Mais sinon ça va, de façon générale nous sommes psychologiquement là où nous devrions être, tout le monde connaît son rôle et ce que l’on doit faire.”

L’ailier des Knicks, combiné à Raymond Felton, Pablo Prigioni, J.R. Smith et Jason Kidd sur le Game 3 : 11/40 au tir. Impossible donc de l’emporter dans de telles conditions, surtout si Roy Hibbert fait le match de sa vie et enfonce le clou chez des Knicks en chute libre. Réaction à venir ce Mardi ?

Source : ESPN