[Débrief] Game 2 : Retour au Premier Love pour TP

Le 25 avr. 2013 à 05:44 par Bastien Fontanieu

T’étais mon premier love, mais qu’est-ce qu’on est devenu? T’étais mon premier love, j’crois qu’on évolue. Ces deux phrases souvent rappelées dans les plus grandes universités littéraires françaises sont souvent liées à la carrière phénoménale de Tony Parker dans l’industrie musicale. Sauf qu’hier soir à San Antonio, ses retrouvailles avec ses chevilles n’avaient pas de mot. Un coup de foudre qui a rendu jalouse Mike D’Antoni. Story.

Ce qu’il s’est passé

Il semblerait que cette cuvée 2013 apporte aux équipes la possibilité d’effectuer les mêmes erreurs matchs après matchs. Les Lakers, qui s’étaient bien battu au Game 1, n’avaient pas bien fini leurs quart-temps et laissaient Manu Ginobili creuser l’écart sur un coup de chaud dont il a le secret. Les Lakers, qui se sont bien battu au Game 2, n’ont pas bien fini leurs quart-temps et ont laissé Manu Ginobili creuser l’écart sur un coup de chaud dont il a le secret. Sérieusement ? Cette accumulation d’erreurs de débutant a coûté cher aux angelinos, qui pouvaient pourtant compter une nouvelle fois sur un Dwight Howard au four et au moulin : 16 points, 9 rebonds, 4 contres, et une intensité de chaque instant qui faisait plaisir à voir. Le pivot des Lakers a fait tout ce qu’il pouvait pour fatiguer Tim Duncan, qui a rendu une copie correcte mais n’a pas pu autant dominer qu’au premier match (16 points en 18 tirs). C’est donc Tony Parker qui a décidé de se vénère après la pause, agressant les californiens dans la raquette, ressemblant au Tony de Février, inarrêtable, amoureux de ses chevilles, elles qui l’ont quitté au mois de Mars. Des retrouvailles endiablées, virevoltantes, toi et moi bébé on est fait pour la life : un retour au premier love en somme, 28 points.

Ce qui aurait dû se passer

Les visiteurs avaient pourtant bien commencé la partie en décidant de bombarder les Spurs à l’intérieur, Pau (Gasol) et Dwight assurant la sentence. Mais il aurait fallu rester concentré tout au long du match, pour éviter ces erreurs de rookie qui nous ont étonné venant d’une équipe de vétérans : problèmes de fautes pour Dwight, trop de tirs extérieurs pour Gasol, pas de faute intentionnelle quand Mike D’Antoni en demandait,… Le genre de petits détails qui vous font perdre un match et rappellent à quel point le coach à la moustache fine a autant de systèmes crédibles dans son playbook que de neurones actifs dans son occiput. L’ambiance sera bien évidemment électrique à Los Angeles, notamment si Kobe débarque en déambulateur sur le côté. Il faudra profiter de cette poussée d’adrénaline et d’un arbitrage redistribué pour fatiguer les Spurs dans la raquette. Parce que très franchement, oser mettre Matt Bonner en défense individuelle sur Dwight et ne pas en profiter, c’est un peu comme donner la balle à Russell Westbrook en fin de match quand t’as Kevin Durant à tes côtés. Les Lakers peuvent en gagner deux, et ils doivent en gagner deux.

Les réactions des deux côtés

“On s’était fixé en début de saison qu’il fallait retrouver notre agressivité défensive, et ces trois dernières semaines m’ont beaucoup déçu à ce sujet. Mais sur ces deux derniers matchs, on a très bien joué dans notre moitié de terrain.” Les hommes de Gregg Popovich n’ont encaissé que 170 points en deux rencontres.

“Quand une balle rebondit sur la tête d’un joueur, qu’elle est à la portée de tout le monde et qu’elle finit dans les mains de Ginobili à trois points, cela n’aide pas trop. Mais ils ont mieux joué, ils ont mieux joué.” Mike D’Antoni ne sait plus quoi trouver pour expliquer les défaites.

Prochain match

Vendredi 26 Avril, à Los Angeles, 4h30 du matin sur vos écrans.


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