Larry Sanders, la muraille du Wisconsin

Le 06 mars 2013 à 06:49 par Ludo

Lundi face au Jazz, malgré 5 fautes au compteur, sur la dernière tentative pour la gagne de Gordon Hayward, Sanders s’élance et contre le tir. Les Bucks finiront par s’imposer 109-108 après prolongation. 4 victoires consécutives et la confirmation que le pivot s’affirme de plus en plus comme un des meilleurs défenseurs de la ligue.

Encore une action capitale qui montre les énormes progrès effectués par le joueur. Dans sa troisième saison NBA, Sanders n’a jamais semblé aussi fort.

“Venez au panier et Larry sera là. C’est ce qu’il a fait pour nous toute cette année. Ce genre d’actions.”. Le compliment est signé Jim Boylan, coach de la franchise. Et il ne cesse de tarir d’éloges son jeune joueur.
Avec mon expérience NBA, je regarde Larry et je vois un peu de Tyson Chandler. Lorsque j’étais à Chicago, Tyson était tout à fait similaire, capable de réaliser de grandes actions à la fin du match comme un énorme contre ou une grosse claquette. Larry a beaucoup de qualités identiques.

Même si du temps où il jouait aux Bulls il n’était pas le même joueur, Sanders est tout de même comparé au meilleur défenseur de la saison dernière.
Pourtant, pas plus tard qu’il y a quelques mois, qui aurait pu penser à une telle analogie ? Pas grand monde, du moins, pas aussi rapidement.

Mais il faut dire que le pivot réalise une grande saison. Meilleur contreur de la ligue avec 3,2 blocks par match, Sanders reste sur une série d’au moins 1 contre en 40 matches consécutifs. Il s’agit là de la plus longue série de la franchise depuis 1976. 

Encore jeune puisqu’il n’a que 24 ans, il progresse à chaque match et s’installe peu à peu comme un joueur majeur de Milwaukee. Souvent marqué par ses émotions et commettant beaucoup trop de fautes, ce qui l’empêche de jouer plus de 30 minutes régulièrement, nul doute que Larry est sur la voie du succès.
Candidat sérieux au titre de MIP dès cette saison avec ses 8,9 points ( 51,8%), 9,1 rebonds et 3,2 contres, c’est le trophée de DPOY qu’il compte bien aller chercher dans un futur pas si lointain que ça.

Source: JSOnline