The Truth : Paul Pierce fait taire le Jazz

Le 26 févr. 2013 à 16:07 par Bastien Fontanieu

Après quelques beaux succès depuis la blessure de Rajon Rondo, Paul Pierce et ses Celtics savaient que leur série de cinq matchs à l’extérieur serait cruciale dans la course aux PlayOffs en Avril. Et afin d’éviter la catastrophe, quelqu’un devait donner l’exemple hier soir à Utah. The Truth did it.

Denver, Los Angeles, Phoenix, Portland, Utah. Cinq villes, autant de matchs, et pour les quatre premières confrontations une vieille odeur de défaite dans le vestiaire des verts. Humiliés chez les Lakers, les Celtics avaient pourtant redressé la barre en allant corriger Phoenix grâce à un très bon Jeff Green. Cependant, c’est en perdant sur le fil à Portland que le match face à Utah pris alors une allure de must-win. Le genre de situation dans laquelle Pierce excelle.

Discret tout au long tu match, PP ratait même son spécial avec un tir de la gagne manqué de justesse grâce à la belle défense de DeMarre Carroll. Il n’en fallait pas plus pour énerver le numéro 34 : 3/3 au tir en prolongation, à son rythme, au calme, de quoi faire taire le public pourtant bien hostile de Salt Lake City, et assurer à Boston une victoire ô combien précieuse. Doc Rivers le disait lui-même, que son meilleur joueur manquait de rythme et n’arrivait pas à trouver ses repères dans une arène où peu d’équipes se sont imposées. Mais quand on chauffe la bête, il faut s’attendre à des représailles, et Pierce n’a fait que son boulot en donnant la leçon aux fans du Jazz, comme le rappelait son coach à la fin du match, Doc Rivers.

“C’est un grand joueur, et il a fait ce que les grands joueurs font. Il était épuisé, cela se voyait de toute évidence. Mais il a puisé dans ses forces alors qu’il ne semblait plus en avoir et a montré la voie. On en avait besoin, car nous n’aurions pas gagné sans cet effort-là.”
Comme à son habitude, The Truth ne faisait que donner la vérité, mélangeant humilité et professionnalisme.

“On savait que physiquement et mentalement, ce match allait certainement être le plus dur de ce road-trip. On a pas vraiment réussi ces cinq matchs, donc on savait que pour sauver cette série il fallait absolument gagner dans une des arènes les plus hostiles de la Ligue. Mes coéquipiers ont bien tenu mentalement, et sans cela nous serions repartit en vaincus.”

Et bien que la performance globale des Celtics était appréciable grâce aux belles contributions de Jason Terry et Avery Bradley, tout le monde savait qu’il ne fallait effectuer un seul système en fin de match : donner la balle à Paul.

“Dans ce genre de situation, en fin de road-trip, en prolongation, on a souvent tendance à vouloir rentrer à la maison et abandonner le match. Mais cette victoire montre qu’on a su se regrouper et tout donner jusqu’au bout. En ayant mal terminé le travail à Portland, il était impératif de rentrer avec une victoire.”

Les verts peuvent donc remercier leur capitaine, qui prouve depuis mi-Janvier que si sa non-sélection au All Star Game n’a pas semblé le contrarier, il reste un des meilleurs ailiers de la Ligue soirs après soirs.

Source : Boston Herald


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