Les Spurs développent leur alchimie…dans un fast-food

Le 25 févr. 2013 à 17:26 par Bastien Fontanieu

Depuis plusieurs années, il est généralement accepté que Gregg Popovich est un des meilleurs entraîneurs de NBA. Mais qu’en est-il de sa pédagogie ? Rarement mise en avant, le général de la franchise cherche constamment un moyen de réunir ses troupes, dans une saison souvent monotone et épuisante.

Sa dernière expérience ? Un stop à l’aéroport d’Oakland pour une pause dégustative…dans un gros fast-food.

“C’était un vrai break pour nous,” souriait Matt Bonner hier. “On sait que ce n’est pas bon pour nous de manger un énorme burger avec oignons, frites et milk-shake, mais des fois il faut se laisser aller. C’est le genre de moment où personne n’est responsable de ce qui se passe, mais tout le monde en profite.”

C’est surtout Tony Parker que tout le monde a pointé du doigt, lui qui vient de Paris et se réclame comme LE gourmet de l’équipe.

“C’était génial,” se lâchait Parker le ventre plein. “On avait eu cette idée il y a trois ans, et cela avait bien marché, donc on a réessayé et c’était tout aussi bien. Même si je suis plutôt du genre gourmet, c’est bon des fois de se laisser aller et manger un gros double-burger. J’ai pris ça, et un milk-shake, j’avais super faim.”

Cependant, l’évènement n’a pas été partagé par tous. En effet, Manu Ginobili faisait sa seule visite à San Francisco, et a ainsi profité du déplacement pour aller dans un des italiens préférés de l’arrière. Le bus l’a récupéré, et s’est arrêté au fast-food, déclenchant rigolades et excitations dans l’effectif texan.

“Je sortais justement du déjeuner donc c’était une très mauvaise idée,” avouait El Manu. “Tiago (Splitter) et moi venions justement de faire un déjeuner en équipe donc ce n’était pas le meilleur moment…mais j’ai quand même fini avec un petit burger et un milk-shake.”

Quant à Stephen Jackson, c’est plutôt du 50/50 selon lui.

“C’était bon, mais j’aime pas ces fast-foods In-N-Out. Fatburger, Sonic, Five Guys, ça je connais et j’aime bien. Mais celui-là j’aime pas trop, j’ai quand même pris un burger.”

Quant aux deux Australiens, Patty Mills et Aron Baynes, le premier a regardé le second manger quatre double-burgers. Impressionnant même si le pivot est certainement le joueur le plus imposant physiquement de l’effectif.

“Je dirais qu’il avait en moyenne trois bouchées par burger, c’est pas mal,” souriait Mills.

Les Spurs continuent leurs expériences, et quand on voit leur victoire le lendemain à Phoenix, on se dit que des fois c’est pas si mal en tant qu’athlètes de se laisser aller dans une saison aussi rigide diététiquement.

Source : San Antonio News Express


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