Cadeau d’anniversaire : Sir Charles en mode injouable !

Le 20 févr. 2013 à 14:51 par Bastien Fontanieu

5 Juin 1993, septième match des finales de conférence à l’Ouest. Andre Drummond n’est pas encore né, Phoenix est à égalité avec Seattle, et le vainqueur ira affronter Michael Jordan et ses Bulls sur le toit du monde. C’est ce soir là, devant un public anxieux et derrière son ailier-fort, que Charles Barkley réalisera probablement le meilleur match de sa carrière.

Après avoir déçu dans le match 6 avec seulement 13 petits points, le MVP de la Ligue au nez et à la barbe de Sa Majesté va alors annoncer à ses coéquipiers qu’ils n’ont rien à craindre. Que ce match ils le gagneront. Que cette saison est aux couleurs des Suns. Entouré de Dan Majerle, Danny Ainge, Kevin Johnson, Mark West et Tom Chambers, Sir Charles va tout simplement écoeurer George Karl et ses Sonics. Une performance hallucinante à un moment d’une telle pression, que même LeBron James ne peut toucher en Mai dernier à Boston.

44 points, 24 rebonds, 12/20 au tir, 19/22 aux lance-francs, Shawn Kemp absolument martyrisé en attaque comme en défense. Barkley est au sommet de son art, et après avoir mené la Dream Team au scoring à Barcelone, il se pose directement au titre de meilleur joueur de la planète. Personne ne peut l’arrêter, son intensité n’a pas d’égal, sa science du rebond non plus. Son énorme derrière terrasse ses adversaires au poste, et ses hanches de boucher font la place sous les arceaux. Trop fort, trop rapide, trop mobile, trop adroit, trop tout : Charles sortira au bout de 46 minutes de jeu, la victoire en poche.

Et si l’histoire retiendra que Barkley a quitté la scène sans bague, tous les anciens savent que le CB34 de 1993 était probablement un des joueurs les plus dominants de l’histoire du jeu. Un monstre, qu’aucun, aucun, AUCUN joueur pourra dupliquer dans l’histoire. Bon anniversaire Chuck, et comme on dit souvent : chapeau bas.

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