Thomas Robinson, une déception ?

Le 10 déc. 2012 à 19:44 par Bastien Fontanieu

Choisi en 4ème choix de la dernière Draft par les Sacramento Kings, Thomas Robinson était un des meilleurs joueurs universitaires du pays et devait représenter l’avenir des Kings au poste d’ailier-fort. Seulement, l’adaptation au jeu très physique de la NBA peut s’avérer difficile pour certains joueurs, et Robinson en fait partie.

Habitué à être inarrêtable sous les paniers, Robinson n’a mis que 22 de ses 43 tirs lorsqu’il se situait proche de l’arceau jusqu’ici, soit 43% de réussite. Un vrai changement comparé à ses années lycées, et une déception pour lui-même, vu le travail qu’il a accompli jusqu’ici et qu’il espère engranger par la suite.

“Je ne suis pas le meilleur finisseur actuellement,” confiait Robinson hier. “Ou plutôt, disons que je ne finis pas mes actions aussi bien que je le souhaiterais.”

Les Kings savent que son adaptation peut prendre plusieurs mois, et qu’un jour il sera le joueur dominant qu’il a été l’an passé avec Kansas. Les rookies mettent plus ou moins de temps à s’adapter, certains rapidement, d’autres pas du tout. Et Robinson doit rester concentré, ce que lui conseille son coach, Keith Smart.

“A Kansas, on a vu son énergie et ses efforts permanents,” rappelait Smart. “On a vu sa défense, sa capacité à venir aider en défense, à contrer des tirs, à rentrer son tir dans les 4-5 mètres, on a vu tout ça. Là, on veut surtout le voir finir sous l’arceau, je pense qu’il réfléchit un peu trop et qu’il ne prend pas plaisir à jouer, cela va venir avec le temps.”

Smart est-il devin? Apparemment oui, vu les propos relayés par son jeune intérieur.

“Je réfléchis beaucoup trop,” avouait Robinson. “Tout est dans la tête, c’est uniquement ça. Je suis passé par là quand j’étais à Kansas, donc je sais ce que ça me demande, mais je dois m’y mettre.”

Robinson, barré par Jason Thompson à son poste, a largement de quoi devenir titulaire chez les Kings. A lui de le prouver en laissant le jeu venir à lui et en s’appliquant sous les paniers.

Source : Sacramento Bee