Après deux saisons dans la Ligue, le numéro 2 de la Draft 2010 arrive enfin à maturité sous le très exigeant Doug Collins.
Lors des deux derniers matchs opposant les Sixers aux Celtics, Turner a pris un total de 42 tirs, et a surtout mis le panier de la victoire Vendredi à domicile. Un signe de confiance en soi pour un joueur qui a été longtemps critiqué et dont on doutait du potentiel. Son coach en est ravi, et l’a témoigné hier aux journalistes.
“Ce dont je suis le plus fier concernant Evan (Turner), c’est probablement qu’il a pris ce tir important après en avoir manqué 4 ou 5 d’affilé précédemment,” savourait Doug Collins. “C’est un signe de maturité. Evan est vraiment un super joueur, il se donne beaucoup et il est très agréable à coacher. Je sens qu’il y a une vraie connexion entre lui et moi et je ne sais pas s’il a déjà eu ce genre de relation avec d’autres personnes, moi j’en suis très content.”
Des propos que le joueur a tenu à poursuivre, malgré de nombreux mois de mésentente par le passé.
“Ça a vraiment changé,” avouait Turner hier. “Je crois qu’on a juste évolué chacun de notre côté. Je suis quelqu’un d’obstiné, et Doug (Collins) l’est aussi par moment. Il a mis un peu d’eau dans son vin et s’est calmé, et moi je suis devenu un peu moins obstiné. Ca change le quotidien.”
Sans Andrew Bynum, les Sixers devaient plonger dans les profondeurs de la Conférence Est. Mais le duo Evan Turner – Jrue Holiday a gardé les Sixers dans les hauteurs et le retour de Bynum n’est désormais plus aussi important que cela semblait être en début de saison.
