Blake Griffin en salle vidéo pour améliorer son tir extérieur

Le 03 déc. 2012 à 05:48 par TrashTalk

On vous en parlait il y a quelques jours, l’ailier-fort des Clippers étant quotidiennement encouragé par ses coéquipiers pour continuer à prendre ses tirs extérieurs. Le nouvel épisode de la série “Blake progresse” se passe désormais en salle vidéo, avec Bob Thate, assistant coach chez les Clippers et chargé de développer ce point faible dans le jeu du phénomène.

Chaque jour, avant ou après l’entraînement, Griffin se dirige à la salle vidéo où il rejoint Thate, qui lui montre des extraits sur ses propres tirs extérieurs, et ce qu’il faut changer pas à pas. Les vidéos ne concernent que les tirs du joueur, et ne cherchent pas à faire de comparaison avec d’autres spécialistes de ce registre comme Kevin Garnett ou Chris Bosh. Un passage nécessaire que le Blake Show prend plutôt bien, et sérieusement.

“La plupart du temps, quand je rate mon tir, c’est parce que je garde la balle trop longtemps dans mes mains, surtout quand elle est au point le plus haut,” expliquait Griffin hier. “Ces vidéos sont efficaces, elles me permettent de mieux voir ce que je ne fais pas suffisamment bien, vous ne pouvez pas vraiment savoir comment vous tirez donc les vidéos sont très utiles dans mon cas.”

En progrès comparé à la saison passée, Griffin tente de prendre des notes chaque jour sur ce qu’il ne doit pas oublier, et les automatismes qu’il doit prendre dès maintenant s’il souhaite rester un des meilleurs ailier-forts de la NBA.

“Ma posture est bien meilleure qu’auparavant. L’an passé je n’étais même pas droit, mon corps n’était pas stable, c’était très irrégulier. Maintenant je suis de plus en plus droit, et le rythme s’installe doucement. Le plus gros travail qui m’attends maintenant, c’est de tirer en rythme et ne pas tenir la balle trop longtemps, je dois lâcher la balle ni trop tôt ni trop tard.”

Une bonne leçon de fondamentaux pour un joueur au physique exceptionnel, mais qui démontre encore une fois que sans les bases du basket-ball, on ne peut pas dominer sur le long-terme.
Source : Los Angeles Times